Avec la saison d’hiver qui perdure, le manque de lumière et de couleur, notre moral est mis à l’épreuve. C’est sans parler des soubresauts de la météo qui nous rappellent l’urgence climatique et de l’actualité qui nous renvoie son lot de mauvaises nouvelles parfois déstabilisantes ─ enfants fauchés par un autobus, guerre en Ukraine qui s’éternise, séismes en Turquie et en Syrie, système de santé à bout de souffle…
Tous ces fléaux nous rappellent combien la vie est fragile et précieuse. Mais les rayons de soleil et la chaleur du printemps vont pourtant se pointer à l’horizon. Et pour garder la foi en l’avenir, il est bon de capitaliser sur notre jeunesse et notre relève.
À la Faculté de médecine, c’est notre raison d’être que de préparer l’avenir en formant une relève qualifiée dans nos trois secteurs ─ sciences cliniques, fondamentales, de la santé. Et comme tout part d’une étincelle, nous déployons des efforts considérables pour l’allumer auprès de notre communauté étudiante.
Par exemple, le programme PREMIER, dont nous avons souligné la 56e édition lors du dernier congrès des stagiaires de recherche du 1er cycle, permet annuellement à une centaine d’étudiantes et étudiants de vivre une première expérience de recherche en laboratoire à travers des stages d’été. Ces bourses sont octroyées grâce à l’apport inestimable de nos donatrices et donateurs, de nos établissements affiliés et de notre université.
Autre événement inspirant tenu ce mois-ci, notre troisième édition des conférences Femmes et filles en sciences de la Faculté de médecine. Neuf femmes influentes, chercheuses ou entrepreneuses dans le domaine scientifique, sont venues témoigner de leurs cheminements hauts en défis. Ce fut aussi l’occasion d’annoncer la mise sur pied de la bourse Lise-Andrée Mercier de surspécialisation en cardiologie destinée exclusivement aux femmes. Une façon d’encourager nos futures cardiologues à féminiser une profession encore largement masculine.
En soutien à la jeunesse, cette fois, un nouveau modèle de transition de soins adapté aux jeunes atteints d’épilepsie complexe a vu le jour à la faveur d’un don exceptionnel de 1 million de dollars du Groupe Banque TD. Les enfants aux prises avec cette maladie chronique pourront désormais effectuer un transfert harmonieux vers le milieu de soins pour adulte.
Enfin, les participantes et participant du stage en santé et coopération internationale au Bénin nous ont raconté comment cette expérience les a profondément marqués pour le mieux et leur a appris à soigner autrement.
De telles initiatives nous donnent de l’énergie et apportent un vent d’optimisme. C’est l’un des meilleurs antidotes à tous les maux de notre époque!
Patrick Cossette, doyen