Alors que les changements climatiques représentent la plus grande menace à la santé humaine, la Faculté de médecine met tout en œuvre pour intégrer ces enjeux dans ses programmes de formation.
Systèmes de santé durables, zoonoses, écoanxiété, vagues de chaleur et système cardiovasculaire, pollution atmosphérique… Depuis 2021, les thèmes liés à la crise climatique brillent par leur présence dans les programmes de doctorat en médecine, avec l’ajout de nouveaux cours théoriques, d’objectifs d’apprentissage et, tout récemment, d’une trentaine de compétences spécifiques en santé planétaire.
De sorte qu’à l’heure actuelle, avec les réformes en cours, la Faculté de médecine de l’Université de Montréal est en voie de figurer parmi les meilleures dans le monde en matière d’activités d’enseignement et de recherche relatives aux changements climatiques et à la santé humaine. Par comparaison, moins de 15 % des facultés de médecine incluent présentement ces notions dans leurs programmes de premier cycle, selon un sondage mené en 2019-2020 par la Fédération internationale des associations étudiantes en médecine auprès de quelque 2800 facultés de médecine réparties dans une centaine de pays.
«Très peu d’universités – et aucune au Canada – offrent un programme complet axé sur les changements climatiques et la santé planétaire. La Faculté de médecine de l’UdeM a tout pour devenir un chef de file au Québec et dans les réseaux francophones internationaux en pédagogie médicale socialement responsable, d’autant qu’elle est la plus engagée des facultés de médecine au sein du Réseau d’action en santé durable du Québec», dit Éric Notebaert, professeur agrégé de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de l’UdeM.
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