Une équipe de recherche internationale tente de trouver des preuves systématiques de changements dans la production artistique qui seraient liés à des troubles du système nerveux central.
Depuis une trentaine d’années, des scientifiques s’intéressent aux effets des troubles neurodégénératifs sur la façon d’aborder et de produire des œuvres en arts visuels. Ils sont à la recherche des «signatures artistiques» de ces maladies du système nerveux, bref de preuves que l’art est une fenêtre sur le cerveau en transformation.
Or, la littérature à ce sujet fait principalement état de preuves disparates et de cas cliniques descriptifs et subjectifs, basés sur les observations personnelles des auteurs.
Et s’il était possible d’établir de façon objective et scientifique une relation tangible et évidente entre les changements cérébraux dans un contexte de maladies dégénératives et la façon dont les gens font des choix artistiques et expriment leur créativité?
C’est la question qui occupe une équipe de recherche internationale dont fait partie le neurologue Alby Richard, professeur au Département de neurosciences de la Faculté de médecine et chercheur au Centre de recherche du Centre hospitalier de l’Université de Montréal.
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