Cœliaque Québec a rendu publics les résultats d’une vaste étude, menée en partenariat avec le Département de nutrition de la Faculté de médecine de l’UdeM, sur la qualité de vie des personnes atteintes de la maladie cœliaque. L’organisme espère ainsi sensibiliser les décideurs publics et la population aux enjeux auxquels font face les 85 000 Québécoises et Québécois qui doivent composer avec cette affection au quotidien.
Quand maladie cœliaque rime avec exclusion sociale
L’étude, qui a été pilotée par la professeure Marie Marquis, directrice du Département de nutrition de la Faculté de médecine, et la nutritionniste Carolane Randoll, comprend 733 participants et participantes. Elle met en lumière les répercussions significatives de la maladie cœliaque sur leur vie sociale: 42 % déclarent avoir déjà souffert d’un manque de compréhension de leurs proches vis-à-vis de la maladie.
Plus de la moitié des sujets affirment pour leur part avoir déjà évité ou refusé des invitations à manger chez un proche en raison de la maladie et 80 % de ceux-ci limitent ou évitent les sorties au restaurant. D’ailleurs, 70 % des personnes interrogées ont ressenti un sentiment d’exclusion dans le mois précédant l’étude, réalisée en octobre 2021.
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