Avec la création récente du Bureau facultaire de la responsabilité sociale, la faculté souhaite jouer pleinement son rôle dans la société et avoir un impact positif sur le monde dans lequel elle évolue.
Le 28 septembre dernier, près de 300 nouveaux étudiants de première année du programme de médecine recevaient le sarrau en symbole de leur entrée dans la profession et l’enjeu de la responsabilité sociale y était clairement représenté.
Le message de la doyenne Hélène Boisjoly aux étudiants était très éloquent à ce propos : « Un bon médecin c’est un médecin engagé et responsable socialement. Les populations fragiles et mises de côté, les démunis, les silencieux de notre société devront trouver dans votre pratique la place qui leur revient ».
Un autre message fort en faveur de l’implication sociale a été livré par une résidente en médecine de famille au parcours impressionnant et atypique : Claudel Pétrin Desrosiers.
Impliquée socialement depuis de nombreuses années, Claudel a servi deux mandats à la présidence de la Fédération internationale des associations des étudiants en médecine au Québec (IFMSA-Québec), pour ensuite en assurer la vice-présidence à l’échelle mondiale. Claudel s’est ainsi faite la porte-parole de 1,3 million d’étudiants en médecine de 135 pays différents, sur des enjeux mondiaux liés à la santé.
Très dynamique et récipiendaire de prix prestigieux dont le Forces Avenir et le Wasserheit Young Leader, Claudel prête aussi sa verve et son énergie mobilisatrice à des causes comme les changements climatiques et les enjeux de santé publique dans le Nord-du-Québec.
« Être socialement responsable, c’est être conscient des besoins criants des communautés que vous allez rencontrer dans vos milieux cliniques, c’est avoir un regard constant sur nos environs, et c’est surtout garder en tête qu’être médecin, ne se passe pas seulement à l’hôpital. Le plus grand impact que vous pouvez avoir sur la vie de vos patients, c’est d’améliorer leurs conditions de vie à même leur quotidien. Et pour ça, il faut s’intégrer à une discussion plus large sur l’avenir de notre société ». Tel était l’essentiel du propos que cette diplômée de la faculté a livré devant un auditoire de jeunes étudiants enthousiaste et attentif.
Pour bien terminer cet événement sous le signe de la responsabilité sociale, les étudiants et leurs proches ont pu se régaler en dégustant les délicieuses bouchées préparées avec amour par les cuisinières de l’entreprise d’économie sociale Les filles Fattoush, un service de traiteur dont la mission est de donner une première expérience de travail en sol canadien à des femmes syriennes réfugiées chez nous en raison du conflit qui ravage leur pays.
Félicitations à nos futurs médecins!
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