Le Centre de recherche du CHUM annonçait le lancement d’une étude clinique visant à éprouver une nouvelle technique d’immunothérapie cellulaire faisant appel à un appareil appelé «trieur cellulaire», qui sélectionne les lymphocytes T les mieux armés pour combattre les tumeurs cancéreuses.
L’immunothérapie, qui fait appel aux forces vives de notre système immunitaire, remporte de francs succès dans la lutte contre le cancer. Serait-elle en voie de supplanter, voire d’éliminer définitivement, la chimiothérapie, qui a tant mauvaise presse ? Rien n’est moins sûr. Les traitements anticancéreux de l’avenir combineront chimiothérapie et immunothérapie. Reste à déterminer les combinaisons gagnantes…
L’immunothérapie du cancer a plus que jamais le vent dans les voiles. Elle se décline désormais sous différentes approches. La greffe de moelle osseuse, qui est la première immunothérapie à avoir fait ses preuves, demeure le traitement par excellence pour de nombreuses leucémies. Depuis cinq ans, des anticorps synthétiques qui bloquent les freins que les lymphocytes T du système immunitaire s’imposent s’avèrent efficaces pour éliminer certains mélanomes et cancers du poumon, et pour cette raison sont remboursés par la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).