Pour avoir découvert une nouvelle structure cellulaire responsable des rejets jusqu’alors inexpliqués après une greffe d’organe, Marie-Josée Hébert, vice-rectrice à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation, et Mélanie Dieudé, diplômée de l’UdeM, ont été élues personnalités de l’année, dans la catégorie Sciences, par La Presse.
On estime aujourd’hui qu’environ 1 greffe d’organe sur 10 se solde par un rejet. Les deux chercheuses du Centre de recherche du CHUM ont trouvé le mécanisme par lequel une personne réagit aux composantes de ses propres vaisseaux sanguins avant même de subir une greffe d’organe. Elles ont également mis au point un médicament capable de prévenir ce type de rejet. Cette découverte pourrait un jour révolutionner la pratique en transplantation, en modifiant l’évaluation des risques de rejet chez les personnes qui reçoivent une greffe de cœur, de poumon, de rein ou de foie.
«Cette nouvelle est une excellente façon de conclure 2017, une année durant laquelle nos chercheurs ont, une nouvelle fois, fait briller notre université. Les travaux de l’équipe dirigée par Marie-Josée Hébert et Mélanie Dieudé sont véritablement porteurs d’espoir pour les patients et leurs proches et je tiens, au nom de l’Université, à leur adresser nos plus vives félicitations», a déclaré le recteur Guy Breton.
Source: UdeMnouvelles