La Faculté de médecine accueille une instance internationale en responsabilité sociale

La faculté se donne les moyens de ses ambitions en matière de responsabilité sociale et crée, depuis le 1er septembre, un tout nouveau bureau facultaire dédié à cet objectif. Elle accueillera aussi le Secrétariat général du Réseau international francophone pour la responsabilité sociale en santé (RIFRESS), et ce, pour une période de trois ans.

Ce nouveau bureau facultaire à la responsabilité sociale se joindra aux autres unités de la faculté qui ont pour vocation de fournir des cadres de références pour développer le professionnalisme telles que la Direction collaboration et partenariat patient, le Bureau de l’éthique clinique ainsi que les Initiatives Mindfulness et résilience du professorat en écologie humaine.

« La responsabilité sociale a toujours fait partie intégrante de notre mission, mais en ouvrant ce bureau facultaire et en y accueillant le secrétariat général du RIFRESS, nous voulons rendre cela plus visible et nous assurer d’intégrer ce concept dans nos formations et nos actions. Je pense que c’est notre devoir de le faire », a déclaré la doyenne Hélène Boisjoly.

Ces deux instances seront sous la responsabilité du Dr Ahmed Maherzi, ancien doyen de la Faculté de médecine de Tunis qui a accepté de mettre sa grande expertise dans le domaine au profit de la faculté et du RIFRESS.

Le mandat du Dr Maherzi à la Faculté de médecine comporte trois objectifs principaux :

  • Développer le programme d’enseignement et de recherche en responsabilité sociale de la faculté
  • Enseigner et développer le contenu pour le stage à l’externat en médecine communautaire du programme de médecine en collaboration avec l’ESPUM
  • Développer et coordonner des activités en responsabilité sociale au niveau canadien (particulièrement en médecine de famille) et au niveau international grâce au RIFRESS, lequel compte 63 facultés de médecine provenant de 20 pays francophones

« L’interdisciplinarité sera la clé du succès de nos actions. Pour offrir des soins de qualité et adaptés aux besoins des différentes populations, nous avons besoin de travailler avec tous les professionnels de la santé, mais aussi avec les décideurs et la société civile », de dire le Dr Maherzi.

Dr Ahmed Maherzi a travaillé sans relâche durant les dix dernières années au développement de compétences en implantation de la responsabilité sociale des facultés de médecine, autant en approche stratégique, qu’en leadership et évaluation.

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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la responsabilité sociale des facultés de médecine comme « l’obligation d’orienter la formation qu’elles donnent, les recherches qu’elles poursuivent et les services qu’elles dispensent, vers les principaux problèmes de santé de la communauté, région ou nation qu’elles ont comme mandat de servir. »

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