L’autohypnose peut améliorer la qualité de vie des gens qui ont des douleurs chroniques

L’autohypnose peut améliorer la qualité de vie des personnes souffrant de douleurs chroniques, selon un projet de recherche dirigé par le professeur David Ogez, de la Faculté de médecine de l’UdeM.

En 2018, Maryse Aubin est victime d’un accident qui lui cause une lésion nerveuse à la jambe gauche: la neuropathie dont elle est atteinte l’oblige à se déplacer avec une canne.

Les médicaments et les injections de cortisone ne viennent pas à bout de la douleur chronique qui l’afflige, et la femme qui enseignait en troisième année du primaire à Anjou se voit obligée de faire le deuil d’une vie très active et sportive…

Admise à la clinique de la douleur de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont au sein d’une équipe médicale multidisciplinaire, Mme Aubin fait la connaissance du clinicien-chercheur David Ogez, aussi professeur au Département d’anesthésiologie et de médecine de la douleur de la Faculté de médecine de l’UdeM, qui lui suggère une nouvelle approche pour modifier sa perception de la douleur et atténuer la frustration et la colère qui lui empoisonnent la vie: l’hypnose.

«J’étais plutôt sceptique et je ne croyais pas que ça allait fonctionner, relate Maryse Aubin. Mais il m’a expliqué qu’il menait un projet de recherche sur l’hypnose et je me suis prêtée au jeu sans trop y croire.»

Elle a investi du temps et de l’énergie pour parvenir à maîtriser la technique – qui s’apparente à la méditation profonde – et à l’adapter à sa routine quotidienne. Si bien qu’aujourd’hui Maryse Aubin a apprivoisé sa douleur et amélioré son bien-être à un point tel qu’elle n’a plus besoin de canne.

 

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