Après 15 ans de recherche fondamentale, des scientifiques de l’IRCM et de l’UdeM mettent au jour les mécanismes biologiques par lesquels la vitamine K protégerait du diabète.
Dans ce qui constitue une avancée salutaire dans la compréhension des mécanismes qui sous-tendent le diabète, maladie touchant 1 personne sur 11 dans le monde et qui demeure incurable, une équipe de recherche de l’Institut de recherches cliniques de Montréal (IRCM), affilié à l’Université de Montréal, a mis en évidence un nouveau rôle de la vitamine K et de la gamma-carboxylation dans les cellules bêta et leur action potentiellement protectrice face au diabète, réalisant au passage une première en 15 ans en recherche fondamentale. Le résultat de ces recherches est publié dans la revue Cell Reports.
La vitamine K est un micronutriment essentiel, connu pour son rôle dans la coagulation du sang, en particulier dans la gamma-carboxylation, une réaction enzymatique indispensable au processus. On soupçonne depuis plusieurs années que cette vitamine, et donc la gamma-carboxylation, pourrait avoir d’autres fonctions encore mal comprises. Plusieurs études indiquent ainsi un lien entre un apport réduit en vitamine K et une augmentation du risque de diabète. Cependant, les mécanismes biologiques par lesquels la vitamine K protégerait du diabète restaient jusqu’alors un mystère.
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