Vers une efficacité maximale en neurostimulation: l’intelligence artificielle optimise les paramètres pour des interventions personnalisées.
Les scientifiques étudient depuis longtemps la neurostimulation pour traiter les paralysies et les déficits sensoriels causés par les accidents vasculaires et les blessures à la moelle épinière, qui touchent quelque 380 000 personnes au pays.
Mais voilà qu’une nouvelle étude parue en libre accès dans la prestigieuse revue américaine Cell Reports Medicine démontre la possibilité d’optimiser de façon autonome les paramètres de stimulation de prothèses implantées dans le cerveau chez l’animal, c’est-à-dire sans intervention humaine.
Les travaux, financés entre autres par IVADO ‒ l’institut de recherche et de transfert en intelligence artificielle ‒, ont été menés par Marco Bonizzato, Marina Martinez et Numa Dancause, professeurs au Département de neurosciences de l’Université de Montréal, de concert avec Guillaume Lajoie, professeur au Département de mathématiques et de statistique de l’UdeM et chercheur à Mila, l’Institut québécois d’intelligence artificielle. Ils résultent ainsi d’une importante collaboration interdisciplinaire entre scientifiques qui combinent des expertises en neurosciences et en intelligence artificielle, deux champs d’activité où l’Université de Montréal se distingue à l’échelle internationale.
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