Les groupes interdisciplinaires de soutien à l’aide médicale à mourir : méconnus et sous-utilisés

Créés pour appuyer les équipes soignantes administrant l’aide médicale à mourir, les groupes interdisciplinaires de soutien et les services offerts sont peu connus de ceux qui pourraient en profiter.

Les groupes interdisciplinaires de soutien (GIS) ont été mis sur pied pour épauler les équipes de soins administrant l’aide médicale à mourir. Bien qu’ils soient implantés au Québec depuis 2016, leurs rôles, leurs mandats et leur offre de services demeurent méconnus et la variabilité de leurs pratiques est un enjeu dans la province.

Ce sont quelques-unes des réalités relevées par l’éthicienne Catherine Perron dans ses travaux de doctorat en éthique clinique au programme de sciences biomédicales de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

Son projet de recherche, réalisé sous la direction des professeurs Marie-Ève Bouthillier et Éric Racine, s’inscrit dans le cadre d’un processus d’évaluation mis en place par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). Plus de cinq ans après l’entrée en vigueur de la Loi concernant les soins de fin de vie, le ministère cherchait à objectiver l’implantation des GIS et de leurs pratiques à travers le Québec.

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