Assemblée facultaire 2022 : un beau moment de reconnaissance et de réjouissances 

L’assemblée facultaire, qui s’est tenue le 7 décembre dans l’amphithéâtre K-500, a connu un grand succès avec plus de 300 participantes et participants. 

L’événement très attendu fut l’occasion de décerner quatre médailles de carrière, de rendre hommage à trois professeurs émérites, de remettre une médaille d’honneur et de reconnaître l’engagement exceptionnel de deux de nos membres du personnel de soutien et d’administration et du personnel enseignant.

En prime, trois de nos nouveaux chercheurs sont montés sur scène pour présenter leurs avancées en recherche selon la formule «mon labo en 180 secondes».

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[toggle title= »Mon labo en 180 secondes – Malik Chaker-Margot« ]

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[toggle title= »Mon labo en 180 secondes – Matthew Perich« ]

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[toggle title= »Mon labo en 180 secondes – Sven van Teeffelen« ]

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Découvrez des parcours inspirants

Médaille de carrière

[box]Chaque année, la médaille de carrière frappée des armoiries de la Faculté de médecine récompense les membres du corps professoral à la retraite ou en fin de carrière qui se sont distingués par leur leadership et leurs réalisations, tant en enseignement qu’en recherche. [/box]

Pierre Belhumeur, professeur honoraire, Département de microbiologie, infectiologie et immunologie (1992-2022)

Pilier du Département de microbiologie, infectiologie et immunologie, Pierre Belhumeur le dirige de 2004 à 2011, avant d’être nommé vice-doyen aux affaires professorales en 2011. À ce titre, il joue un rôle déterminant dans la création du baccalauréat en microbiologie de même que dans la réforme des sciences fondamentales, laquelle conduira à la mise sur pied du Département de neurosciences et du Département de pharmacologie et physiologie. En 2018, il devient vice-doyen aux sciences fondamentales. En sa qualité de rassembleur, il a su établir des liens avec les autres facultés pour répondre aux besoins de la société.

 

Pierre S. Haddad, professeur honoraire, Département de pharmacologie et physiologie (1990-2021)

Précurseur dans le domaine des produits de santé naturels et de la médecine traditionnelle, modèle de collaboration avec les Premiers Peuples, Pierre S. Haddad a largement contribué au développement du Département de pharmacologie et physiologie, en créant notamment le programme de baccalauréat en sciences biomédicales. En 2003, à la tête de l’équipe de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) sur les médecines autochtones antidiabétiques, il entreprend de développer un axe de recherche sur la santé intégrative et les produits de santé naturels (PSN) ayant des potentiels thérapeutiques sur les maladies métaboliques tels que l’obésité et le diabète. Cette expertise fait de lui une sommité à l’échelle nationale et internationale en matière de santé et de médecine indigènes. Avec habileté et humilité, il crée un pont avec les communautés autochtones en se basant sur le respect et la protection de leur savoir traditionnel et leur droit de propriété intellectuelle. Grâce à son éthique de recherche, son équipe parvient à une entente respectueuse qui protège le savoir traditionnel autochtone des Cris de la Baie-James. En 2020, le vice-rectorat à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation le convie à participer au grand projet Place aux Premiers Peuples à l’UdeM.

 

Jean-Pierre Villeneuve, professeur honoraire, Département de médecine de famille et de médecine d’urgence (1979-2022)

Jean-Pierre Villeneuve s’intéresse au métabolisme hépatique des médicaments, à l’hypertension portale, à la pharmacologie des immunosuppresseurs et au traitement de l’hépatite chronique B. Hépatologue engagé, il participe à la première étude clinique démontrant l’efficacité d’un antiviral direct dans le traitement des patients infectés par le virus de l’hépatite B en insuffisance hépatique. Il est reconnu comme une sommité internationale dans ce domaine. Directeur du programme de gastroentérologie pendant plus de dix ans, il a donné plusieurs cours aux résidentes et résidents de ce programme ainsi qu’à ceux du tronc commun en médecine interne. Sa contribution est telle qu’il a participé à la formation de la vaste majorité des gastroentérologues québécois actuellement en pratique.

 

Ramsès Wassef, professeur honoraire, Département de chirurgie (1986-2022)

L’enseignement, le partage et le transfert de connaissances, du savoir-faire et du savoir-être ont toujours été au coeur de son quotidien. Déterminé à servir l’institution, le Dr Wassef s’implique notamment dans la réforme du programme des études médicales de premier cycle en 1991-1993 et devient responsable de la préparation de la visite d’agrément du programme des études médicales du premier cycle en 2005. Comme vice-doyen associé à la vie étudiante, il s’investit dans la vie de la Faculté de médecine tout en poursuivant ses activités chirurgicales. Sensible à la détresse vécue par beaucoup d’étudiantes et étudiants en médecine, le chirurgien humaniste met sur pied le Bureau d’aide aux étudiants et résidents (BAER) dont il assurera la direction pendant plusieurs années tout en intervenant auprès des jeunes en détresse ou en quête d’identité. Le Dr Wassef a également siégé pendant 25 ans au Conseil médical du Canada à titre de président du comité central des examens.

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Éméritats

[box]Le titre de professeur émérite est décerné à une ou un membre du corps professoral à la retraite en reconnaissance de ses services exceptionnels dans les différents volets de sa carrière universitaire. Cette haute distinction honorifique a été remise par le recteur lors des cérémonies des collations des grades qui ont eu lieu les 14 et 15 décembre. Le doyen et la direction ont offert un petit souvenir aux professeurs récompensés. [/box]

Daniel Bourbonnais, professeur émérite, École de réadaptation (1987-2022)  

Avec ses travaux qui se situent au confluent de la réadaptation, de la biomécanique et des neurosciences, Daniel Bourbonnais est une figure emblématique dans le domaine de l’ergothérapie au Québec, et ses publications sont remarquées dans le monde entier.

En 2007, il a été admis au sein de l’Academy of Research of the American Occupational Therapy Foundation, le plus grand honneur universitaire accordé en reconnaissance d’une contribution exceptionnelle à l’avancement des connaissances en ergothérapie.

Tour à tour directeur de l’École de réadaptation, vice-doyen à la recherche et à l’innovation de la Faculté de médecine et directeur scientifique du Réseau provincial de recherche en adaptation-réadaptation – REPAR, Daniel Bourbonnais fut également directeur de la recherche de l’Institut de réadaptation de Montréal. Convaincu de l’importance de la recherche, il a grandement influencé les candidates et candidats en réadaptation à poursuivre des études supérieures.

Humaniste et scientifique, il a non seulement contribué au progrès décisif des connaissances, mais aussi introduit un modèle efficace de recherche collaborative.

 

John Francis Kalaska, professeur émérite, Département de neurosciences (1982-2021)

Intéressé par les mécanismes neuronaux du contrôle moteur volontaire et de la prise de décision, John Francis Kalaska est l’instigateur du « vecteur de population ». Cet algorithme novateur fournit la base conceptuelle des algorithmes permettant à des patients paralysés d’utiliser des « interfaces cerveau-machine » pour contrôler avec leurs pensées le curseur d’un ordinateur. Ses recherches ont fait progresser la connaissance des rôles des cortex moteur primaire, prémoteur et pariétal postérieur dans la planification et l’exécution des mouvements volontaires du bras. Il a de plus contribué au développement des neurosciences à l’Université de Montréal et à l’établissement de liens entre les neurosciences et l’intelligence artificielle.

Directeur du programme des études supérieures en sciences neurologiques pendant 18 ans, il a restructuré ce programme et introduit le système de parrainage, devenu depuis un modèle.

 

Guy Breton, recteur et professeur émérite, Département de radiologie, radio-oncologie et médecine nucléaire (1979-2021)

Avant d’occuper les fonctions de recteur de l’Université de Montréal, de 2010 à 2020, Guy Breton a mené une carrière de professeur, de chercheur, de clinicien et d’administrateur exemplaire à la Faculté de médecine.

Ses activités de recherche portent principalement sur le diagnostic de la pathologie discale par imagerie, l’évaluation de la circulation splanchnique et hépatique par échographie-doppler, la neuroimagerie des états de panique ainsi que l’implantation de technologies transversales.

Directeur du Département de 1996 à 2003, Guy Breton a formé les résidentes et résidents aux compétences extracliniques. Il a participé à l’élaboration d’un programme de maîtrise en physique médicale en collaboration avec l’École Polytechnique et le Département de physique de la Faculté des arts et des sciences. Il a en outre contribué à un projet de spécialisation de niveau baccalauréat pour les technologues en radiodiagnostic du Québec, lequel a mené à un programme collégial de formation spécialisée en échographie, offert dans plusieurs cégeps québécois depuis 2018.

Dès 1997, il met sur pied un fonds de recherche et d’enseignement en radiologie, parrainé par l’Association des radiologistes du Québec et le FRQS. Il crée, avec son épouse, le Fonds Andrée Despins et Guy Breton pour les innovations pédagogiques, qui vise à faciliter le continuum éducatif entre le cégep et l’université, et à améliorer la persévérance scolaire durant les études supérieures au Québec. En 2003, il est nommé vice-doyen exécutif aux études médicales postdoctorales et aux affaires hospitalières.

Membre de l’Ordre du Canada, commandeur de l’Ordre de Montréal, officier de l’Ordre national du Québec, Guy Breton s’est employé à solidifier et à maintenir un contact régulier avec le grand public pour réitérer l’importance de l’UdeM pour la société québécoise.

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Médaille d’honneur

[box]La médaille d’honneur décernée par la Faculté de médecine récompense une personne qui a contribué de façon remarquable à son développement ou à son rayonnement. [/box]

Jean-Lucien Rouleau, professeur émérite, Département de médecine (1979-2022)

Professeur émérite et chercheur de réputation internationale à l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM), Jean-Lucien Rouleau a consacré sa carrière à l’amélioration de la qualité et de l’espérance de vie de nombreux patients atteints de maladies cardiovasculaires.

Par ses recherches en cardiologie touchant de nombreux aspects biomédicaux tels que la défaillance cardiaque, le remodelage ventriculaire, les interventions thérapeutiques et le développement de l’insuffisance cardiaque post-infarctus, le Dr Rouleau a largement contribué à la connaissance fondamentale de la fonction myocardique et endothéliale chez l’humain.

Cardiologue clinicien accompli, il possède une vaste compréhension des milieux de l’enseignement, de la recherche et des soins. Il exerce différentes fonctions de direction et agit à titre de président du Réseau universitaire intégré de santé et des services sociaux.

Considérant les patients comme des acteurs de leurs propres soins et des partenaires incontournables dans la recherche et l’enseignement, il crée en 2010 une organisation unique au monde : un bureau facultaire voué au partenariat avec les patients et dont le leadership serait assumé par un patient. Soutenue par l’Université de Montréal et les IRSC à travers la Stratégie de recherche axée sur les patients (SRAP) dont il a été l’un des idéateurs à titre de leader scientifique, l’initiative a mené à la mise sur pied du Centre d’excellence sur le partenariat avec les patients et le public (CEPPP).

Le Dr Rouleau a joué en outre un rôle majeur dans le développement du campus de médecine de l’Université de Montréal à Trois-Rivières. Près de 350 médecins y ont été formés depuis sa création, en 2004.

Il a aussi largement contribué au développement de plusieurs chaires philanthropiques à la Faculté de médecine de même qu’à la mise sur pied du programme de bourses de la Fondation Cole et du Fonds Carsley-Rouleau. En juin, il a été intronisé au Temple de la renommée médicale canadienne.

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Les Prix de reconnaissance du doyen

[box]Ces prix visent à reconnaître des membres du personnel de soutien et d’administration ainsi que du personnel enseignant pour leur engagement qui incarne les valeurs facultaires. Un chèque de 500 $ et un trophée sont remis aux récipiendaires.[/box]

Personnel de soutien et d’administration ─ Claude Gauthier, concepteur graphiste à la Faculté de médecine

Claude Gauthier

Son authenticité, son dévouement, sa sensibilité, son talent créatif, son ouverture, son esprit de collaboration et son humour font de lui une ressource indispensable. Toujours prêt à proposer de nouvelles idées et à s’engager dans les projets avec cœur, Claude Gauthier a travaillé pendant 20 ans au Département de physiologie et pour trois groupes de recherche avant de passer à médecine-direction où il soutient l’équipe des communications de la Faculté de médecine et gère l’aspect visuel des divers projets. À l’aube de la retraite, il mérite amplement ce prix!

Voyez l’hommage que ses collègues et proches collaborateurs lui ont adressé.

 

Personnel enseignant ─ Stéphanie Marsan, professeure adjointe de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence

La Dre Stéphanie Marsan pratique depuis 10 ans en médecine des toxicomanies au CHUM, en partenariat avec les communautés autochtones. Instigatrice de plusieurs projets novateurs, elle a notamment contribué à mettre sur pied une plateforme de téléconsultation pour les évaluations médicales et les suivis de sevrage en région éloignée. Grâce à elle, les populations autochtones en milieu urbain bénéficient d’une clinique de téléconsultation en toxicomanie au Centre d’amitié autochtone de Montréal. Elle a travaillé avec Projets autochtones du Québec (PAQ) pour mettre sur pied le premier programme de gestion de la consommation d’alcool au Québec qui inclut un hébergement à long terme et d’autres services complémentaires ancrés dans les cultures et les valeurs autochtones. Elle développe maintenant un programme de liaison en mieux-être autochtone. «Tous ces projets ont un même fil conducteur. Le patient-partenaire, la communauté-partenaire vers un rétablissement. C’est ma source d’inspiration», conclut-elle.

Voyez l’hommage que ses collègues et proches collaborateurs lui ont adressé.

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