Le type de virus utilisé comme modèle pour étudier l’efficacité des anticorps non neutralisants contre le virus responsable du sida joue un rôle primordial.
Dans une étude publiée dans Cell Reports, une équipe de scientifiques dirigée par Andrés Finzi, professeur agrégé au Département de microbiologie, infectiologie et immunologie de la Faculté de médecine, montre pour la première fois in vivo sur des souris humanisées que l’expression de la protéine virale Vpu est essentielle pour permettre aux cellules infectées d’échapper au mécanisme d’élimination connu sous le nom de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC).
Ce mécanisme, bien répertorié dans la littérature scientifique, est employé entre autres par les anticorps non neutralisants pour se débarrasser de cellules infectées par le virus.
Pour mettre au point un vaccin contre le virus de l’immunodéficience humaine ou VIH-1, de nombreux laboratoires misent aujourd’hui sur l’utilisation de cette même catégorie d’anticorps afin de déclencher une importante réponse immunitaire. De récentes études donneraient même à penser que ces anticorps seraient capables de modifier le cours de l’infection par le VIH-1.
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