Au moment d’écrire ces lignes, les bombardements s’intensifient en Ukraine et le pays est à «feu». Devant le risque d’escalade qui menace «l’humanité tout entière», comme le redoute le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, nous ne pouvons rester silencieux. Toutes les horreurs et les souffrances que provoque cette guerre nous bouleversent et nous sidèrent.
Nous avons, à l’intérieur même de notre Faculté, des étudiantes et des étudiants, des médecins, des membres du personnel et du corps enseignant qui sont touchés directement ou indirectement par la tragédie.
Je veux prendre le temps de leur exprimer notre solidarité et nos meilleures pensées en ces moments difficiles, à eux et à leurs proches. La Faculté de médecine, tout comme l’ensemble de la communauté médicale et universitaire, réfléchit aux moyens à mettre en œuvre pour apporter notre soutien à cette population éprouvée.
Deux ans à défier la pandémie
Par ailleurs, le 11 mars marquait le triste anniversaire de l’état de pandémie de COVID-19, tel que déclaré par le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à pareille date, en 2020.
Deux ans… Jamais nous n’aurions pu imaginer que cette crise sanitaire durerait aussi longtemps. Encore aujourd’hui nous sommes aux prises avec les défis qu’elle nous pose au quotidien, même si nous connaissons mieux la maladie et que des vaccins efficaces ont été mis au point.
Deux ans… Une période longue et difficile qui a testé notre résilience et notre capacité de rebondir. À la Faculté, tout le monde s’est activé pour poursuivre les activités d’enseignement et de recherche. Nous avons fait des pas de géant dans la gestion de la santé publique et contribué à l’étude du SRAS-CoV-2.
Nos professeures et professeures ont été au rendez-vous dans un souci de vulgarisation scientifique et d’information aux médias. Nos chercheuses et chercheurs ont répondu à l’appel avec des projets innovants qui enrichissent les connaissances. Nos étudiantes et étudiants se sont impliqués socialement en participant aux efforts de dépistage et de vaccination.
Toutes ces actions nous ramènent à l’essence même de notre Faculté : enseigner, construire des savoirs et les transmettre aux nouvelles générations au bénéfice de la société.
Patrick Cossette, Doyen