36 collations des grades. 9 000 diplômés. 9 000 mortiers en l’air. 9 000 sourires.
Après neuf saisons de collations des grades, le 20 juin 2019 marque ma dernière cérémonie à titre de doyenne.
Depuis que je travaille dans le milieu universitaire, le mois de juin est synonyme de célébration, d’accomplissement et de reconnaissance. Pour moi, comme doyenne, mais surtout pour les finissants qui sont parvenus à ce fameux mois charnière au prix de tant d’efforts, de discipline et de sacrifices.
Encore à ce jour, serrer la main des diplômés en médecine, en sciences fondamentales et en sciences de la santé me remplit de fierté, émotion partagée par les parents et les proches assis dans la salle.
La diplomation est un chapitre important dans la vie d’un étudiant. C’est l’épilogue d’une époque d’acquisition de connaissances et d’aptitudes précieuses, et le prologue d’une carrière professionnelle marquée par de grandes réalisations. C’est aussi l’entrée dans une grande famille de diplômés, une alma mater citoyenne, scientifique et créative.
Au cours de mon mandat, j’aurai été témoin de la persévérance des étudiants, de la compétence des professeurs, du dévouement des cliniciens, de la bienveillance du personnel, de la passion des chercheurs.
Pour la prochaine et ultime année à venir, je souhaite préserver cette excellence en enseignement et en recherche, malgré un sous-financement des universités et une rareté des fonds publics pour la recherche.
Je place également au sommet de mes priorités la pérennité des projets novateurs qui soutiennent l’avancement des connaissances, des soins de santé et du bien-être des individus. Parmi ceux-ci, notons la mise en œuvre du Centre de recherche pour l’innovation biomédicale (CRIB), un centre de recherche interdisciplinaire porteur des découvertes biomédicales de demain. À cet effet, j’insiste sur l’importance de la philanthropie, sans quoi ce projet d’envergure, comme bien d’autres, ne pourrait être mené à terme. Le don est une main tendue vers les générations futures.
En outre, dans une optique d’enrichissement du cursus étudiant et d’avancement de la recherche en santé, je tablerai sur le développement international de la faculté.
Bref, l’année à venir sera tout aussi stimulante et bien remplie que les huit précédentes.
À l’instar des collations des grades, je l’entamerai avec fierté, avec à mes côtés, vous, chers membres de la communauté facultaire.
D’ici là, passez un bel été!
Hélène Boisjoly
Doyenne de la Faculté de médecine