Les Chroniques Exlibris – Annonces publicitaires et remèdes d’antan

Pour terminer cette série de chroniques bibliophiliques mettant en valeur les collections de médecine de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales de l’Université de Montréal, nous avons choisi de vous présenter un florilège d’annonces publicitaires vantant les mérites de quelques remèdes d’antan.

Extraites de divers journaux et de certains périodiques médicaux se trouvant dans les différentes collections que nous avons abordées au cours de cette série, ces publicités permettent de mesurer le chemin parcouru depuis la fin du 19e siècle en termes de médicament et de publicité. Ainsi, du 19e siècle jusqu’au milieu du 20e siècle, il n’est pas rare de trouver des médicaments à base de drogues dures telles que la cocaïne, l’héroïne et la morphine ou à base d’arsenic et de produits radioactifs tels que le radium ! Quant à la publicité médicale, il a fallu du temps avant qu’elle ne soit régulée et pendant longtemps les fabricants ont eu tout le loisir de mousser la vente de leurs produits comme bon leur semblait. Si, de nos jours, la fabrication et la vente des médicaments sont réglementées, tout comme la publicité en général, il n’en reste pas moins que ces annonces conservent encore aujourd’hui un puissant air de déjà-vu. Car ce n’est pas d’hier qu’existent les sirops, les onguents, les huiles, les poudres et les liqueurs aux vertus miraculeuses ! Ne cherche-t-on pas encore de nos jours à nous vendre constamment de nouveaux produits – tous plus efficaces les uns que les autres – pour soigner très souvent les mêmes types d’affections qu’autrefois ?

Remerciements

L’auteur désire remercier sincèrement la Direction des bibliothèques ainsi que la Faculté de médecine de l’Université de Montréal qui ont permis la réalisation de ce projet de chroniques bibliophiliques. Il remercie également Maryna Beaulieu, directrice de la Bibliothèque des lettres et sciences humaines et de la Bibliothèque des livres rares et collections spéciales (BLRCS), ainsi que Danny Létourneau, chef de la BLRCS, pour leur confiance et leur soutien constant.  Enfin, il adresse ses remerciements les plus chaleureux à Julie Martel, agente de communication à la Faculté de médecine, à qui l’on doit cette idée de chroniques et de collaboration entre la BLRCS et la Faculté de médecine.

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Normand Trudel, bibliothécaire patrimonial

Photos : Julie Martel et Normand Trudel

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