La néonatalogie, domaine de grande douceur et d’adrénaline
L’acharnement, très peu pour Marianne Lapointe et Dr Ahmed Moussa. Loin de prodiguer des césariennes à tout vent, l’infirmière praticienne et le néonatalogiste préfèrent que les bébés prématurés ou qui présentent des malformations congénitales naissent par voie naturelle, ce qui leur donne souvent une protection additionnelle. Les deux protagonistes de la nouvelle série documentaire L’unité des naissances expliquent à Catherine Perrin que la néonatalogie est beaucoup moins intrusive et plus personnalisée qu’elle ne l’a déjà été, et décrivent l’étroite relation qu’ils forment avec les familles.
« Il y a des enfants qui décèdent parce que leur corps n’est pas capable de résister à la maladie, souligne Dr Moussa. Parfois, on prend des décisions avec les familles d’arrêter les soins intensifs parce qu’on n’a pas l’impression qu’on est en train de rendre service à l’enfant, de lui promettre un avenir comme celui qu’on aimerait lui promettre. »