L’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (IUGM) offre des soins et services spécialisés et surspécialisés à la personne âgée, fait avancer les connaissances sur le vieillissement et la santé des personnes âgées, forme la relève et diffuse ses savoirs au grand public et aux professionnels du réseau de la santé. En un mot, l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal voit au « bien vieillir » des aînés d’aujourd’hui et de demain.
Offrir des soins spécialisés et surspécialisés
L’IUGM compte 446 lits de courte et longue durée ainsi que sept cliniques externes spécialisées de 2e et 3e ligne, dont le mandat est régional et suprarégional. Cognition, dysphagie, gestion de la douleur chronique, continence urinaire, évaluation gériatrique, chutes, sommeil : ces cliniques ont accueilli, au total, plus de 5 500 usagers en 2015-2016. L’IUGM a également développé un programme de télésanté spécialisé en gérontopsychiatrie (gestion des symptômes comportementaux et psychologiques liés à la démence – SCPD), sous la direction de Dre Marie-Andrée Bruneau.
Soutenir l’enseignement
En 2014-2015, près de 400 stagiaires cliniques dont quelque 125 médecins sont venus parfaire leurs connaissances à l’IUGM. Dre Nathalie Champoux dirige le programme avancé en soins aux personnes âgées (PASAPA), qui permet aux résidents en médecine familiale d’approfondir leur expertise et de devenir des leaders dans les soins aux personnes âgées. L’IUGM a mis sur pied le Guide médical en soins de longue durée, la référence québécoise en soins médicaux aux aînés vivant en CHSLD.
Développer les connaissances
52 chercheurs réguliers, 22 chercheurs associés et près de 300 étudiants s’intéressent à la recherche entourant la personne âgée et à son environnement au Centre de recherche de l’IUGM (CRIUGM). Les chercheurs de l’axe 1 s’intéressent au vieillissement du cerveau et ses répercussions fonctionnelles dans toute leur complexité. Les travaux de l’axe 2 sont en lien avec la promotion de la santé et visent à optimiser les soins et services destinés aux personnes âgées, améliorant ainsi leur qualité de vie et leur autonomie.
Cette complémentarité des approches et des intérêts fait toute la richesse du CRIUGM pour répondre aux défis du vieillissement. Ainsi, sachant que plus de 75 % des personnes âgées vivant à domicile consomment des médicaments, des chercheurs explorent des approches non pharmacologiques afin de réduire l’impact de plusieurs conditions sur la qualité de vie, comme la méditation zen et le yoga contre la douleur chronique; les exercices de physiothérapie du plancher pelvien pour traiter et prévenir l’incontinence urinaire; et la thérapie du langage intensive pour améliorer les capacités des personnes aphasiques.
Rayonner au Québec et à l’international
Les chercheurs du CRIUGM sont parmi les plus influents dans le domaine du vieillissement au Québec et à l’international. Parmi les professeurs-chercheurs de la Faculté de médecine de l’UdeM associés à l’IUGM, mentionnons Yves Joanette, président du Conseil mondial de lutte contre la démence et directeur scientifique de I’Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Dre Cara Tannenbaum est directrice scientifique de l’Institut de la santé des femmes et des hommes des IRSC. Louise Demers est directrice de l’École de réadaptation et vice-doyenne associée aux sciences de la santé de la Faculté de médecine et dirige plusieurs travaux d’envergure du réseau canadien Age-Well avec sa collègue Nathalie Bier. Des sept titulaires de chaire de recherche du CRIUGM, cinq sont professeurs à la Faculté de médecine : Chantale Dumoulin, Dr Thanh Dang-Vu, Louis Bherer, Jean-Pierre Gagné et Dre Cara Tannenbaum. Enfin, le leadership du CRIUGM se définit également par l’accueil de deux réseaux de recherche : le Consortium pour le diagnostic précoce de la maladie d’Alzheimer – Québec (CIMA-Q), sous la codirection de Sylvie Belleville et dont la direction de la cohorte clinique est assurée par Dre Marie-Jeanne Kergoat, et le Réseau de bio-imagerie du Québec du FRQS, sous la direction de Julien Doyon.
[box]
Depuis le 1er avril 2015, l’IUGM fait partie du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal, qui compte cinq désignations universitaires. Parmi celles-ci, l’Institut universitaire de réadaptation en déficience physique de Montréal, dont le volet recherche est assumé par le Centre de recherche interdisciplinaire réadaptation du Montréal métropolitain (CRIR). Les aînés profitent des travaux du CRIR en ce qui concerne entre autres l’amélioration de la mobilité, l’audition, la vision, la réadaptation post-AVC et la prévention des chutes.
[/box]