Le rapport de l’Ombudsman de l’UdeM a mis en lumière les difficultés vécues par certains résidents du programme de médecine de la faculté et celle-ci partage les préoccupations qui y sont présentées. Déjà plusieurs actions ont été posées depuis les quatre ou cinq dernières années pour remédier à la situation. La dernière action effective depuis juillet 2015 consiste en la formation de petits groupes de discussion et d’intervention supervisés par des mentors neutres n’exerçant pas de rôle de superviseur ou d’évaluateur auprès des étudiants qui s’y retrouveront.
Les groupes seront formés d’une dizaine de résidents. Les rencontres ont lieu une fois par mois dans un établissement déterminé par le professeur.
Considérant l’importance que la faculté accorde à la santé de ses étudiants, la participation au groupe bien-être, d’une durée d’environ 90 minutes, est obligatoire pour tous et se déroule sur le temps de travail.
Les rencontres permettent aux médecins résidents de partager leurs expériences personnelles et professionnelles et de discuter de sujets tels que la satisfaction personnelle et professionnelle, le harcèlement et l’intimidation, l’équilibre de vie, les erreurs médicales et leur impact sur la confiance en soi, la résilience, les défis et les choix de carrière.
Cinquante-quatre médecins enseignants de la Faculté de médecine ont été formés spécialement pour jouer le rôle de mentor.
Cette initiative est basée sur une revue de la littérature qui démontre l’efficacité d’une telle pratique. Ces groupes existent déjà au Département de médecine de la prestigieuse clinique Mayo, un modèle en la matière.